Plan de protection de l'enfant
OBJECTIF
Connaître s’il y a un plan de protection de l’enfant à la Division Provinciale des Affaires Sociales du Nord – Kivu.
METHODOLOGIE
Nous avons utilisé une méthodologie suivante :
Question réponses
Feed - back
Expo interrogative
DEROULEMENT DE LA MISSION
La décente a été effectuée à la Division Provinciale des Affaires sociales du Nord – Kivu du Jeudi 08 au vendredi 09 août 2024. Reçu dans l’enceinte du la DIVAS, nous avons été reçus et encadrés par le Point Focal de la protection.
ACTIVITE REALISEE SUR LE TERRAIN
Notre activité du jour était centrée sur la question principale : « Il y a – t – il un plan de protection de l’enfant à la DIVAS ? Si oui, quoi sont les exécutants ? Ont – ils de compétences ?
En réponse, notre interlocuteur nous a fait voir qu’en tant que service technique du Ministère des Affaires Sociales, nous travaillons à l’aide de :
- La politique OEV (Orphelin et autres enfants vulnérables),
- L’arrêté Ministériel de la planification de la protection,
- Les instruments juridiques :
• Nationaux, entre autre : LPE (Loi portant protection de l’enfant du 10 janvier 2009, La Constitution de la RDC, Code de la famille révisée, le code du travail…
• Régionaux (Charte Africaine des Droits et de bien-être (CADEBE), Protocole de MAPUTO, …
• Internationaux (Convention relative aux droits de l’enfant, le Protocole de Rome, Résolution 1612 du Conseil de sécurité des Nations Unis qui parle des six violations graves qui sont : le viol, meurtre et mutilation, le recrutement des enfants, le refus d’accès de l’aide humanitaire, attaque contre les écoles et les hôpitaux, enlèvement.
Au niveau provincial, nous avons une approche de la « Communauté protectrice » qui synthétise la protection de l’enfant et dont l’intervention a quatre piliers dont :
- Coordination des interventions ;
- Les Assistants sociaux ;
- Les acteurs sociaux ou acteurs communautaires ;
- Le système de référencement et contre-référencement pour orienter les cas vers le service de prise en charge appropriés.
Qui exécutent ce plan ?
Ce plan est exécuté par tous les partenaires en s’alignant sur la politique du gouvernement.
Ont – ils de compétences ?
Oui, par ce qu’ils travaillent selon le plan de protection du gouvernement
Quant à la DIVAS, nous travaillons selon un programme du gouvernement mais nous avons un plan annuel, semestriel et trimetriel des activités qui tiennent compte des moyens disponibles que nous trouvons par appui des partenaires (UNICEF – RDC, SAVE THE CHILDREN, WAR CHILD, …)
CATEGORIES D’ENFANTS EN SITUATION DE VULNERABILITE
Au Nord Kivu, nous dénombrons 24 catégories d’enfants en situation de vulnérabilité, nous citons entre autres :
- Les enfants bouviers,
- Les enfants dits de la rue,
- Les enfants sortis des Forces et Groupes Armées,
- Les enfants apatrides,
- Les albinos,
- Les enfants abandonnés,
- Les Enfants Non Accompagnés,
- Les enfants séparés,
- Les orphelins,
- Les enfants mendiants,
- Les enfants travailleurs,
- Les enfants conduisant les aveugles,
- Les enfants dit sorciers,
- Les enfants victimes des violences sexuelles,
- Les enfants des filles mères,
- Les enfants du phénomène dit Barca – Réal, …
Il y a – t – il des services sociaux dans les entités décentralisées ?
Oui, nous avons des stratégies communautaires. La DIVAS est décentralisée dans chaque territoire de la province, au moins deux Assistants Sociaux dans chaque territoire, les tribunaux pour enfants, la police de la protection, …
Comment la DIVAS travaille avec les orphelinats, les centres d’encadrement et maisons d’hébergement ?
Le Gouvernement Congolais n’encourage pas les orphelinats ainsi que l’adoption des enfants par les étrangers pour plusieurs raisons.
Pour quoi la création de l’INTS ?
Pour le besoin des Assistants Sociaux formés avec profil complet, le Ministère des Affaires sociales a créé l’INTS car jusqu’à ce jour, il n’y a que des Travailleurs sociaux qui sont supplées par les Agents Sociaux, les para – communautaires, ….
LES SORTES DE PROTECTION
1. La protection légale
2. Protection sociale
DIFFICULTES RENCONTREES
- Par manque de disponibilité de l’encadreur, nous avons été reçu mais non encadrés au premier jour ;
- L’exiguïté de la salle de réception a fait qu’à ce qu’on soit reçu à ciel ouvert, sous le soleil accablant,