NORD KIVU/ SOCIÉTÉ : Lueur de soleil et d’espoir au site de Rego pour plus de 500 enfants et plus de 60 autres personnes aux efforts de la Fondation Tous Soutenons Fatshi.

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REDACTION 28 déc. 2024

NORD KIVU/ SOCIÉTÉ : Lueur de soleil et d’espoir au site de Rego pour plus de 500 enfants et plus de 60 autres personnes aux efforts de la Fondation Tous Soutenons Fatshi.

La Fondation TOUS SOUTENONS FATSHI section Nord Kivu dont la direction Provinciale est de Madame Sylvie NKANGOY ouvre une lueur d’espoir aux déplacés du site de Rego à l’Ouest de Goma. Ce Samedi 28 décembre 2024, un dernier samedi de l’année, cette dynamique citoyenne s’est donc approchée des enfants en leur apportant les fournitures scolaires. Et aux adultes de leur présenter les habits ; les deux catégories rapprochées par un sourire élégant qui témoigne non seulement les festivités de Noël et de bonne année mais aussi l’espoir du retour de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo, spécialement dans la Région des Grands-Lacs.

Cet acte de solidarité et de rapprochement aux nécessiteux est un véritable baume au cœur pour cette population, longtemps meurtrie par la politique de plusieurs hommes de mauvaise foi envers qui toute la population du Nord Kivu prononce ses reproches.

En attendant le retour de la paix que la Fondation Tous Soutenons Fatshi attribue au Gouvernement qui, selon la Provinciale de la Fondation, ne ménage aucun effort, Madame Sylvie NKANGOY a constaté le besoin qu’il y a dans ce site de Rego : « Nous sommes venus dire Joyeux Noël et bonne fête de bonne année à nos enfants déplacés et à nos mamans, tous vivant avec endurance dans le site de Rego, à l’Ouest de Goma. Leur souffrance c’est notre remord qui ne nous laisse pas bras croisés. En attendant le retour de la Paix par la force de S.E Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, notre Président, et que les familles déjà fatiguées par l’injustice retournent au bercail, Nous, en tant que Fondation qui soutient ce garant de la nation, avons jugé bon gré de nous approcher de nos enfants, qui sont l’espoir de la RDC », a souligné Madame Sylvie.

 A travers l’esprit de partage, de compassion et d'amour envers les démunis la RDC, la Provinciale a insinué à toutes les personnes résilientes l’importance de se souvenir des enfants d’abord et les conduire à l’école, puis des personnes âgées, tous souvent les premières victimes sensibles des conflits et des crises humanitaires dans la région à feu :

« La souffrance est encore au degré supérieur ; et c’est ainsi que cette population a besoin de l’assistance des hommes de bonne volonté et du gouvernement, lui en tant que Père de la Nation. En dehors des écoles qui ont pris la force d’éduquer cette progéniture, et que nous encourageons fortement au profil de ces enfants, nous supplions les humanitaires de doubler leurs efforts pour secourir ces familles », a-t-elle insisté, au profit de cette génération.

De la reconnaissance de la population

Est-il vrai que les besoins humanitaires sont immenses, en fortiori pour les enfants qui sont particulièrement fragilisées par les risques des phénomènes naturels ; et dont aucun cas de crise n’échappe. Chaque geste compte, chaque don est précieux. Ainsi, la petite BABINOKE ESTHER, bénéficiaire des fournitures scolaires, a remercié la fondation :

« J’ai reçu un cartable neuf, dedans les fournitures scolaires destinés à une écolière comme moi ; j’avance mes congratulations à ces bienfaiteurs. Comme nous étions de milliers d’enfants et que tout le monde n’a pas reçu, le besoin est encore énorme. A tous ceux qui n’ont pas eu quelque chose, je les appelle à la patience pour recevoir à un autre tour. »   

La délégation de la Fondation TOUS SOUTENONS FATSHI a fait la ronde dans le site de Rego. L’objectif de cette inspection était faire une observation libre et guidée par Monsieur NGAYABARENZI Moïse, Chef du Site Rego, lui qui a alors conduit ces bienfaiteurs vers un grand hangar en image d’école, qui sert de lieu d’éducation de cette marmaille d’enfants. Il a parlé de l’état de lieu de cette école, dont il s’inquiète de voir que, jusqu’aujourd’hui, les enseignants n’ont jamais touché leur salaire depuis le 2 septembre 2024 ; « ils se demandent qui répondra à leur besoin », a-t-il fait savoir auprès de la délégation.

J-Rostand VUSANGI M,

 

 

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