NORD-KIVU/GOMA/SANTE : Montée des cas de la maladie MonkeyPox en territoire de Nyiragongo.
Alerte du gouvernement provincial du Nord Kivu sur la montée des cas de la maladie MonkeyPox ou la variole du singe, spécialement dans le territoire de Nyiragongo et dans la commune de Karisimbi ; cas examiné en date du 22 juin 2024. C’est ce que dit Madame Prisca LUANDA KAMALA, Première Conseillère du Gouverneur de Province en matière de la santé. Cette maladie est signalée existante des contacts directs avec les animaux qui en souffrent ; elle est extrêmement dangereuse et mortelle.
Par ailleurs, les analyses sanitaires prouvent plusieurs causes de cette montée, alors que la maladie se ralentissait dans d’autres provinces et tendait à disparaitre et ne pas à en parler dans des forums de santé en RDC.
« La maladie est transmissible et se manifeste chez les humains par une forte fièvre d’apparition brutale, des éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide et des pus qui finissent par dessécher et former de croutes. Ces lésions débutent au niveau de pomme des mains et se généralisent sur tout le corps(…)», comme on peut écouter dans le communiqué officiel de la Conseillère du Gouverneur de Province.
En territoire de Nyiragongo, les causes de cette nouvelle maladie seraient nombreuses, à savoir : La proximité avec les réservoirs naturels : La région de Nyiragongo est proche de forêts où vivent des animaux porteurs du virus MonkeyPox, tels que les rongeurs et les primates. Les contacts fréquents entre les humains et ces animaux augmentent le risque de transmission.
Les déplacements humains: Les mouvements de populations, notamment en raison de conflits ou de déplacements économiques, peuvent faciliter la propagation du virus. Les personnes infectées peuvent transporter le virus dans de nouvelles zones où il peut se propager.
Les conditions sanitaires: Le manque d'accès à des soins de santé adéquats et à des infrastructures sanitaires peut exacerber la propagation du virus. Les pratiques d'hygiène insuffisantes et les difficultés à diagnostiquer et traiter rapidement les cas augmentent les risques de transmission.
La sensibilisation et l’éducation: Un manque de sensibilisation et d'éducation sur les mesures préventives contre la MonkeyPox peut contribuer à sa propagation. Si les populations locales ne sont pas informées des risques et des méthodes pour prévenir l'infection, le virus peut se répandre plus facilement.
La faiblesse du système de surveillance: Un système de surveillance des maladies faible ou inefficace peut retarder la détection et la réponse aux flambées de MonkeyPox, permettant au virus de se propager avant que des mesures de contrôle ne soient mises en place.
Les pratiques culturelles et sociales: Certaines pratiques culturelles et sociales, comme la manipulation des animaux sauvages pour la nourriture ou les cérémonies, peuvent augmenter les risques de contact avec le virus.
Pour des mesures de prévention, il est Madame Prisca Luanda recommande « d’éviter tout contact physique avec des personnes qui présentent les signes de MPox ou toute excrétion de liquide provenant de la personne malade, ou avec les animaux(…) comme le clarifie Madame Prisca.
Le territoire de Nyiragongo est proche du parc national des Virunga. Il est la cible des sites des déplacés de guerre de l’Est.
J-Rostand VUSANGI M,