MONDE/SANTE : Les déplacés de guerre attendus pour la sensibilisation contre le VIH/Sida par le PNMLS Nord Kivu.

... ...
REDACTION 25 juin 2024

MONDE/SANTE : Les déplacés de guerre attendus pour la sensibilisation contre le VIH/Sida par le PNMLS Nord Kivu.

13000 personnes à haut risque sont attendues pour l’activité de sensibilisation contre le VIH/Sida. Elles sont spécialement les vulnérables et victimes de guerre, vivant dans les sites de déplacés de Goma et Nyiragongo. C’est l’annonce de Monsieur Aubin MONGILI, secrétaire exécutif Permanent du PNMLS au Nord Kivu, lors de la réunion préparatoire de la Journée Mondiale de lutte contre le SIDA de chaque le 1e Décembre. Tenue au Bureau de l’OMS Goma devant une quarantaine de Responsables des ONG et Entreprise de la place, l’objectif principal est de mettre en place un plan stratégique de réalisation de la sensibilisation contre le VIH/Sida prévue concrètement le vendredi 6 Décembre 2024 :

Cette réunion annonce l’information de la célébration de la journée Mondiale de lutte contre le VIH/SIA souvent célébrée le 1er Décembre de chaque Année. Le gouvernement de notre pays l’a reportée au lundi sur toute l’étendue du territoire du pays et au vendredi 6 décembre où elle sera effective par un lancement officiel des activités de sensibilisation de masse en ville de Goma et dans les sites des déplacés. L’autorité présidentielle a souligné que c’est pour cause de la logistique et que tous les moyens soient disponibles en appui des partenaires pour la prise en charge des prestataires dans les sites de déplacés, dont trois dans la zone de santé de Goma, dans la zone de santé de Karisimbi et la zone de santé de Nyiragongo.

Nous voulons vraiment avoir des données fiables qu’on pourra capitaliser par rapport au comportement et la vulnérabilité des catégories de personnes qui vivent dans les camps de déplacés.

Partant du fond de la réunion, le Directeur de la séance a précisé ce à qui portera réellement la campagne :

Les activités prévues sont essentiellement la sensibilisation qui sera couplé au service de dépistage volontaire et pendant ce moment il sera question de cibler une catégorie de personnes vulnérables par rapport au VIH parce que nous sommes alertés au sujet de la montée des cas du VIH/Sida dans les sites de déplacés ; ainsi donc nous nous concentrerons auprès de cette population clés. Il sera aussi question d’amener un grand nombre du public à connaître chacun son statut sérologique. On est appelé à se protéger et à protéger les autres, c’est pourquoi dans tout ce que nous allons faire nous allons capaciter une catégorie de population déplacée interne pour que le message passe même après le mois de décembre dédié à la campagne de lutte contre VIH/sida, pour éviter les nouvelles infections, éviter les actes discriminatoires et pour éviter les décès dans notre Province du Nord Kivu.

A partir du contexte de guerre que traverse la Province du Nord Kivu, il est à remarquer déjà plusieurs conséquences, dont l’oisiveté, la pratique des antivaleurs, l’immoralité, …

Le Secrétaire du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS) au Nord Kivu estime également que la guerre a occasionné la présence des déplacés, a engendré un style de vie ignoble à haïr dès sa période de gestation dans différents camps: «Dans différents camps nous avons trouvé des utilisateurs de drogues injectables, ils ne sont pas soignés, sans ignorer qu’il y a les phénomènes le sexe de survie et vous avez suivi dans la salle qui a une organisation qui prend en charge les mineurs de 14 ans 13 ans qui sont tombés enceinte dans des camps de déplacés alors sachant déjà ça et les VIH passe au travers des rapports sexuels à la hauteur de 80 à 90 pourcents alors même que ces gens vivent dans la vulnérabilité. Tous ces facteurs réunis constituent un danger public ou un foyer de préparation de VIH qu’on est en train d’installer autour de la ville de Goma qui expose la ville de Goma à une vulnérabilité trop élevée, c’est pourquoi nous allons ponctuer nos activités dans la sensibilisation pour le changement de comportement afin que nous sachions que le VIH existe et que les gens adoptent un comportement responsable », a-t-il souligné devant la presse locale de Goma.

Il n’y a pas deux semaines ici en province qu’une vague d’épidémie de M-Pox a été signalé par la DPS. Maintenant là on en parle très moins en moins. Pourtant cette vague fait encore rage et les structures sanitaires ne battent plus record sur une quelconque fuite d’alerte sur l’épidémie de M-Pox ; Monsieur Aubin croit que « le VIH a dit au MPox de se reposer et lui livrer passage » :

« Je suis en train de craindre que demain ou après-demain on parle du retour de la maladie MPox ; et si l’on en parlera, pourquoi ne pas en parler maintenant pour barrer complétement sa route. Je crois que cette lutte est devenue multisectorielle ; elle est déjà à la portée de toute la communauté. Nous devons faire en sorte que notre programme d’élargissement de la campagne contre le VIH/Sida dure le plus longtemps possible pour compléter stopper la propagande du Virus. »